lundi 19 janvier 2009

Marie la cordelière

La Marie cordelière, ou Marie la Cordelière était un navire. Il a été construit sur une plage de Morlaix et baptisé de ce nom par La Duchesse Anne.

Alors qu’une fête avait été donnée la veille et que les invités étaient encore présents, le capitaine Hervé de Portsmoguer appris que les anglais avaient mouillés la veille près de la pointe saint Mathieu. Il suivit l’ordre d’appareillage immédiat donné par l’amiral Jean Thenouënel, commandant la flotte bretonne, et ne pris pas le temps de débarquer ses invités.

La flotte anglaise était très supérieure en nombre et la flotte bretonne préféra s’esquiver. Trois navires restèrent en arrière pour ralentir les poursuivants. L’un d’eux était la Marie-Cordelière. Engageant trois navires au combat ( le Sovereign, la Mary-James, et le régent) , et ployant sous le nombre, la cordelière finit par se jeter sur le régent, s’y arrima par les grappins d’aborgage, et se saborda par le feu, entrainant avec elle le régent.

Deux milles marins sont morts dans ce sabordage, dont le capitaine de la Marie Cordelière, Hervé de Portzmoguer, surnommé "primauguet".

Plusieurs navires de la Marine nationale ont depuis relevé ce nom.


REFRAIN
Tiens bien haut notre bannière
Oh ! Primauguet, Monsieur Hervé !
Qu’au vent claque la flamme de guerre,
Que l’anglais soit repoussé

Ah Marie, la cordelière
si tu pouvais nous raconter
Ce que fut la bataille dernière
Comment péri Monsieur hervé

Grande fête sur la dunette
gentes dames, beaux invités
Quand à bord claque la nouvelle
"A saint Mathieu, ils ont mouillés."

Preux capitaine de Portzmoguer
donna sitôt l’ordre "à virer"
et cap au large, sus à l’anglais
ne fit descendre ses invités

Le Sovereign, la Mary-James
puis le régent à aborder
Et un combat qu’on dit dantesque
qui par le feu s’est achevé.

A Marie la Cordelière
Le souvenir nous est resté
Pour préserver une flotte entière
Ce combat fut le dernier

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