Joseph-Antoine Palemone, dit "le père zim zim"(1835-1908), était un musicien de rues dans la ville de Nantes. Il était souvent accompagné d’un autre mendiant-musicien, "gobe la lune"
Tzim tzim tzim fait la roue qui tourneJoseph-Antoine commence à jouerPour le chaland et pour la foule.Ses doigts volent sur le clavier
Que les fêtes sont populairesQuand la musique fait danserQuand ce fou de PalémoneSur sa vielle s’est épuisé
Mais qui fut ce petit gnomeAu dos bosselé, aux jambes arquées ?Ouvrons les yeux et sachons voirAu-delà des difformités.
Peut-on vivre sans l’espoirD’avoir un jour sa liberté ?Parfois pour nous semble accessoireCe qui pour d’autres veut dire "manger"
Joseph-Antoine PalémoneUn nom maintenant presque oublié.Un homme, rien qu’un homme,Qui pour vivre dû mendier.
Un ensemble de textes et poèmes dédiés à la bretagne et à la mer. Ces textes attendent un musicien capable de les faire vivre.
vendredi 28 décembre 2007
Le père zim-zim
mardi 18 décembre 2007
A la pêche hauturière
REFRAIN
Larguez le cul, pour le chalut.
Gare au danger, chalut croché
Nous avons mis de bon matinnos sacs à bord d’un bigoudenLes yeux embués, corps en sommeilPour les grands bancs, la mer, la veille.
Navires de bois, navires de ferTous armés en pêche haturièreNe sont en fait que des moustiquesosant pêcher en mer celtique
La mer est belle, on l’a chantéElle est cruelle, a fait pleuré.De proches en proches sur nos rivagesDes monuments pour des naufrages.
Le cap au large dans les embruns,Le bateau tremble, s’ébroue sans fin.Matelots préparent les apparauxSous les ordres du vieux bosco
"route pêche, garçon" a dit le vieux"Sur dogger bank nous f’rons au mieux"Et dans quinze jours si tout va bienCe s’ra "route terre" le bon refrain
Les cales pleines nous reviendrons,Tout frais péché, du beau poisson.Que nous vendrons à la criée,Sur les quais de Saint-Guénolé.
Rester à terre, bien loin des ports,Dormir au sec, c’est le confort.Pourquoi partir, ré-embarquer ?la vie est dure au grand métier.
Pour l’air du large au gout saléOiseaux de mer, mouette argentée.Pour l’équipage et l’amitiéLes compagnons du grand métier
Pour l’océan, l’immensitéla brume marine, la houle croiséeUn horizon illimitéUn sentiment de liberté.
samedi 15 décembre 2007
Le traict salant
au creux des dunes d’escoublacloin des regards, dans les halliersdort un village, loin du ressacDu tombolo. marais salés.
Au fil des ans les dunes avancent,Et rongent peu à peu le marais.la bôle se comble sous l’influenceDu tombolo. mares ensablées
Au coeur des dunes de la baie blanchesous la plus grande dort un pierrierde maisons basses de pierres de Francele tombolo les a comblées.
Au creux des pins du bois d’amourrésonne encore un vieux clocher.il sonne encore, il sonne toujours,salue le village ensablé.
Et le drapeau semé d’hermines,claque au vent du traict salantla fasce à l’onde d’azurclamant la loire et le ponant
dimanche 2 décembre 2007
A Maistre François des loges.
A Maistre François des loges.Qui du peuple fit l’élogePlume vive et trait alerteIl croquait en quelques motsLa vie, la rue, le mal-êtreDans ses ballades à demi-mots
Il fut Francoys dont il lui poisseNé de Paris emprès PontoiseEt par ces mots à lui empruntésVoudrai ainsi rendre hommageA celui dont Moncorgé fut le nom.Il pris pour plume Francois Villon
Inscription à :
Articles (Atom)